Seconde rencontre du réseau

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RESUME DE LA 2ème rencontre RESEAU TO 15 mars 2014 PARIS

Pour écrire à tous, une seule adresse:  participants@listes.reseau-to.fr
4 règles d’utilisation:

  • Utiliser cet alias pour diffuser newsletters, spectacles, questions et propositions.
  • Mettre toujours un « objet » bien clair
  • N’envoyer que des infos, textes, questions ou avis qui concernent tout le monde.
  • N’utiliser cette adresse que pour des infos concernant directement le TO.

Pour tout le reste: utiliser les adresses persos que chacun a reçues.
(mail du 27/4 10h39 envoyé par jf.martel).

À suivre : le tableau des groupes avec leurs sites et leurs descriptions.

Ci-dessous: le résumé du 15 mars,
à suivre : le verbatim complet.

10h Présentation des 15 groupes et des 27 individus.
Rappel du cadre

11 groupes étaient déjà présents à Lille le 2 nov. 15 le sont aujourd’hui. 3 autres groupes sont intéressés: Théâtre en Mouvement (Annie Quentin), miss Griff (Nicole Charpail), Actor (Sabine Bailly, Rennes). Il n’y a pas eu de réunion de cette ampleur depuis le festival de Massy en 91). On cherche ce qui nous réunit. « on utilise le théâtre de l’opprimé en prévention, en éducation, en thérapie, en communication; sans perdre de vue que le TO vise à lutter contre les oppressions ». Tiphaine donne la parole, Clément note. Ils ont préparé la journée avec JF.

Proposition:

  • Approfondir les 7 points issus de la rencontre de nov,
  • Constituer des sous-groupes pour travailler ces points,
  • Mettre en commun, débattre et décider.
    TITRES DES LES 7 POINTS:
  1. Charte contenu plateforme. Y ajouter quelque chose sur la posture de l’animateur, et sur la proximité avec les mouvements sociaux.
  2. Périmètre du réseau. Place des individus. Mode d’entrée.
  3. Connaitre ce que font les autres. Échanger des comédiens, des jokers et d’acteurs. Créer d’une « bourse du travail ». Partage des compétences.
  4. Les productions artistiques des groupes. les répertorier et aller les voir. Favoriser l’analyse des pratiques, produire des écrits sur le TO.
  5. Information,  communication, en interne et en externe.
  6. Financement du réseau. comment fait-on pour se réunir.  Qui paye les trajets.
  7. Rencontres : quel type de rencontres ? pour qui ? Réunions, festival, atelier, réunions théoriques.

Questions et éclairage avant de commencer le travail en sous-groupes.

JF, Ammar, Potimarron : Le « réseau » ne part de « zéro » : il existe déjà de manière informelle. des liens existent (à lister). Deux rencontres Nord/Sud organisées en 2 ans à Strasbourg.

Mounir travaille  dans différents groupes.
Il rappelle la différence entre « aller dans un groupe pour y chercher ce qui ne fonctionne pas » et  » aller dans un groupe pour voir ce qu’il peut nous apporter ».

Pascal et Géraldine parlent des liens internationaux qui existent avec certains groupes.

Ammar rappelle les différences générationnelles dans cette réunion.

Claudia affirme l’importance d’avoir des discussions, un travail théorique, pour poursuivre les livres de Boal. JF: ne pas se contenter de se référer aux écrits de Boal comme à une bible.

Fabienne rappelle qu’un intermittent ne peut pas ne travailler que dans une seule structure. D’où l’intérêt de trouver des cachets d’intermittences au sein du réseau.

JP cherche à ouvrir son milieu d’intervention à d’autres. Cela pourrait rentrer dans le partage des formations. Emmanuelle: on parle beaucoup « d’outil de formation » mais pour elle, le TO c’est avant tout un outil militant. Plusieurs personnes posent alors la question : le TO est-il un outil militant ?

Géraldine a été invitée dans le réseau par Muriel. Elle demande qui peut-on faire rentrer ?
Ammar repose la question du périmètre du réseau: certes, s’appuyer sur une base, mais minimale. Fabienne a des doutes sur la pertinence de travailler en sous-groupe sur « qui a le droit d’en être, qui n’a pas le droit d’en être ».

Jacqueline parle de la coopération, celle du Potimarron avec NAJE.
JF: « la coopération plutôt que la concurrence. ». IL cite plusieurs exemples de T’OP!  avec d’autres groupes.

Nous décidons de nous répartir en trois sous-groupes :
Charte, périmètre du réseau (points 1 et 2)

coopération (point 3)

Communications (point 5)

Après les sous-groupes, chacun part manger dans le quartier pour se retrouver à 14h30.
Présentation des retours des trois groupes.
1er groupe sur la Charte et le Périmètre du réseau :

Le théâtre de l’opprimé est un outil pour lutter contre les oppressions ». Reconnaitre l’héritage du théâtre de l’opprimé et d’Augusto Boal. Savoir dans quel but on agit: pour la transformation sociale, d’où I’importance du lien avec les mouvements sociaux. Importance de l’expression artistique. Théâtre (artistique) et opprimé (politique).
Le groupe n’a pas tranché sur les modes d’entrées dans le réseau. Une entrée doit se faire suite à des rencontres, plutôt que par cooptation.

Discussion sur ces retours du groupe « charte et périmètre »
JF précise que personne n’a été exclu. Seul un groupe qu’il avait sollicité a refusé l’invitation, n’acceptant pas la référence à l’oppression. Muriel a invité les Fées Rosses: elles sont là.  D’autres groupes sont bien sûr « invitables ».

Ammar: « On peut se connaitre dans nos divergences ». Ne passons pas  trop de temps à + de 20 personnes sur les textes et les mots.
Sara dit qu’au contraire que « les mots ont une importance ».
Catherine : est-ce qu’on va voter sur la charte ? Pour que d’autres ensuite  se positionnent ?

JP: le coté subversif de la pratique du TO n’est pas« chartable ».

Mounir s’inquiète : qui décidera des entrées dans le réseau ? Restons ouverts et modestes, ne soyons pas  inquiets d’avance.

Bastien et JP rappellent l’importance de se référer à  l’histoire du TO.
Sara, Mounir, JF, Jacqueline… puis: laissons nous du temps pour modifier le texte de base.

Décision:  Les propositions de modification ou de complément du texte  « charte de base  » doivent être envoyées à JF, Bastien, et Géraldine.
2ème sous-groupe : la coopération
Qu’a-t-on envie de partager ? Comment crée-t-on un « désir de groupe » ?
restons concrets et pragmatiques.
Il est possible (ça existe déjà) de faire des échanges de comédiens.
Questions:

  • Créer une pièce tous ensemble ? sur des thèmes fédérateurs: le sexisme et le racisme).
  • Créer une oopération administrative)
  • Accueillir d’autres personnes dans le travail de chaque groupe ?
  • Échange de comédiens et de jokers ?
  • Transfert et partage de compétences: faire venir une personne, soit pour nous former, soit  pour faire le boulot.
  • Le réseau pourrait aussi permettre d’appuyer des luttes
  • Importance d’aller voir ce que les autres font.

Discussion sur la coopération
Marion : TB = échanges entre les groupes, aller voir les TF des autres, partager les questions rencontrées dans les stages, organiser l’offre et la demande de stages.

Discussion sur la création collective

  • Pour JF, c’est un objectif prématuré. Commençons par aller voir les représentations des autres.
  • Accord de plusieurs personnes, mais Pascal pense qu’il faut d’abord travailler ensemble même si c’est pas facile.
  • Géraldine propose pour la  prochaine rencontre: Une journée de discussion et une journée de création (atelier).
  • Sara propose de faire cette rencontre sous la forme d’un petit festival avec des habitants.
  • Bastien donne l’exemple de « together » (projet européen) ça coûte de l’argent, c’est possible  mais ça prend du temps.
  • Pour Ammar la coopération = « contacts et échanges entre différentes personnes et entités ». « c’est différent d’une internationale ou d’une fédération. Pas favorable à une création collective.
  • Charlotte propose une création collective que chaque groupe pourrait ensuite représenter chez lui.
  • Muriel insiste sur le lien entre la formation et les échanges. Dans une création collective (en 2 ans?) le réseau du TO pourrait s’impliquer dans une mobilisation.
  • Jacqueline pose la question du financement d’une telle création.
  • Fabienne : Naje a un texte qui est en cours sur la participation des habitants. Pourquoi ne pas utiliser le réseau pour faire une proposition collective?
    Fab propose de nouveau une coopération administrative.
    pour JF recensons d’abord nos Théâtre Forums, afin de connaître concrètement ce qui se fait. C’est une étape avant la création. « Prenons ce qui existe et essayons de l’améliorer ».
    Pour Fabienne le réseau pourrait faire des demandes nationales ou de projet européen,  auprès d’un ministère ET dans plusieurs régions de France.

3ème groupe : la communication.
Comment communiquer entre nous et vers l’extérieur ? »

« Établir une liste des personnes, une liste des groupes, assez détaillées, avec une personne référente par groupe.
Eviter l’abondance de mails, pour ne pas surcharger les boîtes.
Bien préciser l’objet de chaque mail: chacun pourra alors décider de l’ouvrir ou non.
Créer un forum de discussion sur internet, pour échanger sur les questions liées à nos pratiques.
Ouvrir ce forum au public, mais dans un second temps.
Créer une page commune aux groupes du réseau sur Facebook pour la publication d’informations.

Discussion sur la communication

Fabienne pense qu’il serait génial de créer un agenda commun pour la visibilité: « il y a du Théâtre de l’opprimé tout le temps, partout en France » !
Décision:  JF et Ammar sont d’accord pour s’occuper bientôt de la création d’un site, d’un forum, d’une adresse, etc…

Bilan  en grand groupe:  ce qui reste à voir et décisions

Prochaine rencontre: quand ? Durée? où ? Qui l’organise ?

JP: une rencontre présentée sous forme de stage ? (pour la financer).
Marion: Si un groupe organise un évènement en 2014, que la rencontre se greffe dessus.
Fabienne propose octobre à Aubervilliers
Muriel propose le 25 novembre «  journée des violences faites aux femmes »
Pascal propose 2 à 4 jours en sept, à Saint Raphaël
Ammar parle de rationalité économique, JF:  venir ici, à Paris a coûté + ou – 2000 € au total
Tiphaine: ces dépenses ne sont pas collectivisées. Pas toujours à Paris. (La précédente était à Lille) Pour Fabienne, il serait normal de faire une caisse commune pour partager les trajets.

2 ,3, 4 jours?   le week-end ? en semaine ? où ? On vote. Décision :
NAJE fera un sondage pour septembre à Aubervillers:  2 jours, en week-end.

Fabienne propose que les gens arrivent à la rencontre avec des problèmes (liés à des questions) plutôt qu’avec des solutions.
Muriel propose déjà une question « comment fait-on pour travailler avec les jeunes » ?
Géraldine et Bastien: « Comment on travaille avec les mouvements sociaux: comment ? et historiquement ? »
JF souhaite aborder «comment on peut travailler avec les formes brèves (dans les manifs..). »
Marion propose que ces points soient abordés sur deux demi-journées. Et que les deux autres demi – journées soient sur des moments de réunion.

Décisions finales:
RENCONTRE

  • un week-end à la rentrée à Aubervillers.
  • Jean Pierre et Brigitte récoltent les questions pour la demi-journée sur le travail avec les adolescents (avec la problématique de la prévention dans le TO).
  • JF, Géraldine et Muriel s’occupent de la demi- journée sur les mouvements sociaux.
  • L’organisation des deux autres demi-journées (et du financement de la réunion) : Marion et Adélaïde.
  • Les propositions de modification ou de complément du texte  « charte » doivent être envoyées dans le mois à JF, Bastien, et Géraldine.
  • Communication : Ammar et JF, pour la création d’un site, Asmahan : page Facebook. La création d’un agenda est reporté à la prochaine rencontre.
  • Clément, Tiphaine et JF envoient un compte rendu et une liste d’e-mails.

On s’applaudit ! On a tenu les délais de début (10h), de fin (18h), et de la pause repas ! Bastien nous a fait faire un jeu de rythmes, on a gardé le sourire, JF a pris quelques photos.

Notes de Clément, reprise des tableaux par Tiphaine, relecture et synthèse de JF.